Bravo !
Malgré la température non clémente et les conditions défavorables pour une telle manifestation, le MAJ félicite tous les participant(e)s qui ont pris part à cette 21e manifestation contre la brutalité policière. Ils ont bravé le froid et une force policière non seulement trop exagérée, mais surtout intimidante et provocatrice : il faut être un peu à l’écart de la place Simon-Valois, lieu du rassemblement de cet événement et observé le déploiement de la force policière pour mieux comprendre pourquoi il y a de moins en moins de participants. Alors que les journalistes sont là pour guetter, le moins qu’on puisse dire de bavure d’un manifestant ou mieux dire d’un agent provocateur de la SPVM pour monter un article sur un faux échafaud au lieu d’encourager une telle initiative citoyenne qui arrive une fois par année en pleine rue, place symbolique et de dire hautement non à la brutalité policière.
Nous devrons tous comprendre qu’en absence de cette marche dénonciatrice, les policiers abuseurs n’auront pas ce moment de réflexions obligées, ils n’auront pas non plus ce mécanisme de réflexe qui s’impose à eux de ronger leurs freins parce qu’à force de faire des victimes, la foule et la colère grandiront ensemble et l’un a coté de l’autre ne fera pas bon ménage.
Nous avons également ce gout de déception envers la classe politique qui ne fait presque rien pour apporter des changements. Les abuseurs de l’autorité continueront d’abuser aussi longtemps que la classe politique ne réagira pas en conséquence. Mais, comment lui faire comprendre qu’il est de son intérêt de blâmer sévèrement les abuseurs, les dissuader. Le déclanchement d’une enquête administratie par le ministre de la Sécurité publique afin de désamorcer la crise qui secoue actuellement le SPVM est un exemple parfait. Mais pourquoi attendre le stade de la gangrène pour agir?
Bravo encore à tous les participants, ainsi que les membres de MAJ qui ont fait partie de cette 21e manifestation contre la brutalité policière. Chapeau au C.O.B.P