Responsabiliser les centres hospitaliers au Québec face aux victimes d’erreurs médicales.

Au nom des victimes de notre système de santé, veuillez signer cette pétition.

Si l’Assemblée nationale adoptera le projet de loi proposé par une militante, qui ne souhaite pas voir son nom apparaitre par modestie, les erreurs, les fautes et les négligences médicales commises par des médecins à l’intérieur des centres hospitaliers seront dorénavant imputées à ces lieux de pratique.

Un projet de loi qui mérite fortement d’être appuyé de tous, puisque, le nombre d’erreurs médicales, suite à des manœuvres déplorables dans les centres hospitaliers, suscite la colère chez les victimes et de leurs proches.

Au bout de cette contrainte de la hiérarchie du désastre, de nombreux victimes et leurs proches se résignent à lâcher prise et éternisent un deuil devant l’impasse. Toute fois, l’engagement de l’action militante relance la question et propose de responsabiliser les centres hospitaliers à cette problématique. Selon l’auteure de cette initiative, ils devront porter le fardeau de l’erreur et répondre a tout acte commis dans leurs établissements.

Quand il s’agit d’une erreur médicale, les victimes ou leurs proches ne devraient pas avoir ce lourd fardeau sur les épaules de retracer le fautif de l’entorse, il est plus adéquat de blâmer inéluctablement le centre hospitalier, l’endroit de la négligence. Les contrôles et la vigilance au sein de ces établissements de santés augmenteront en conséquence.

C’est le projet de loi de cette soucieuse citoyenne qui lance, dans ce sens, une pétition sur le site de l’Assemblée nationale. Elle souhaitera convaincre les élus afin de rectifier la loi et rendre les centres de santés en tête responsables de toutes erreurs, fautes et négligences médicales. Alors, pour appuyer la voix de ces milliers de victimes, il vous suffit de signer cette pétition et d’envoyer cette invitation à votre entourage.

Voilà, un geste de solidarité gagnant : appui…

Au nom des victimes de notre système de santé, veuillez signer cette pétition.

Cliquez ici pour appuyer le projet de lois

Souper spaghetti du 23 avril 2017

Compilation de photos

28 avril 2017

Un mot sur le déroulement de notre souper de spaghetti du 23 avril 2017.
D’abord, nous voulons remercier tous nos invités qui ont répondu généreusement à notre invitation. Nous soulignons la présence de maitre Hugo Labrèche, maitre Mike Junior Boudreau et maitre Andréea Popescu. Nous avons été honorés par leur présence. Nous renouvelons notre remerciement. Ces trois avocats sont venus nous appuyer dans ces démarches de collecte de fonds pour mieux servir notre clientèle de plus en plus en difficulté.

Les services d’un avocat sont souvent inabordables pour le citoyen ordinaire, ça leur coute cher, rendant de ce fait difficile l’accès à la justice. Engager un avocat à temps plein ou temps partiel devient un besoin essentiel pour la continuité de notre mission. Les demandes dans ce sens se sont accentuées de plus en plus et nous souhaiterons répondre à cette demande. Recruter un avocat sur le lieu permet de mieux les conseiller et leur diriger. Ce dernier peut également s’asseoir avec les plaignants, les écouter, analyser et étudier leurs dossiers sans qu’ils déboursent un sou. Nous voyons dans cette atmosphère un apaisement qui se déploie au profit des plaignants. Les visites aux cabinets d’avocats ne sont pas une entrée gratuite. Il arrive de visiter plusieurs pour pouvoir obtenir un arrangement avec l’un d’eux. Bref, l’accessibilité n’est pas toujours facile, surtout dans les poursuites au civile.

Dans notre souper de spaghetti du 23 avril 2017, nous avons été honorés par la présence de maitre Yifang Zhao et madame Jacqueline Montpetit, l’ancienne mairesse de l’arrondissement du Sud-Ouest, Montréal. Cette personne exceptionnelle est venue à son tour nous encourager. Ses conseils étaient précieux pour l’ensemble de notre équipe. Elle avait beaucoup de sympathie pour les victimes qui ont pris la parole à tour de rôle et exprimé leur impuissance devant notre système de justice et les institutions qui les entourent.

J’aimerais citer les noms de chaque personne qui était présente lors de cet événement, mais ils étaient tellement nombreux et chacun d’eux porte en lui une douleur, un sentiment d’impuissance, un cas d’injustice qui mérite d’être raconté.

Merci au président de SVDPG, Société d’aide et d’information aux victimes de la Direction de la protection de la jeunesse. Monsieur Gilles Boivin nous a fait un excellent exposé qui résume bien la situation préoccupante des victimes de la DPJ.

C’était notre premier souper spaghetti et l’expérience était enrichissante. Nous prévoyons d’organiser d’autres rencontres où le partage et la liberté d’expression seront le menu de notre plan d’action.

Merci, chers membres et non-membres pour cet intérêt commun : lutter contre les injustices et les abus de pouvoir.

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Madame Sandra Cordero, une manifestante, à son tour, acquittée de toute accusation.

À Savoir

26 avril 2017

Voies de fait sur un policier et entrave au travail d’un agent de paix : c’est leur formule classique à répétition, ils n’ont pas trouvé d’autres accusations plus efficaces pour mettre les victimes dans l’embarras du système de justice et du même coup les décourager de toutes escalades de poursuites. Les juges aperçoivent à force du volume de telles accusations que la recette utilisée par les différents corps policiers et, pratiquement, le SPVM ne passe pas forcément le test devant tous les magistrats. La formule classique n’a pas mordu cette fois.

L’honorable Manon Bourbonnais, juge de la Cour municipale, n’avait pas d’autres choix que d’acquitter madame Sandra Cordero, mère de six enfants. Elle aurait pu rester chez elle ce vendredi du 1er mai 2015 et préparer des gâteaux, comme elle le faisait souvent en compagnie de ses filles ainées, mais tellement préoccupée par cette politique de l’austérité Couillard, elle a décidé de descendre manifester, comme ces milliers de personnes, et dire à haute voix qu’elle ne veule plus de cette politique qui menace une vie déjà en berne. Les travailleurs avaient ras-le-bol et madame Sandra Cordero aussi. La Marche pacifique du 1er mai 2015, Journée internationale des travailleurs témoigne d’une colère intelligente et rappelle aux décideurs qu’ils n’ont pas toujours raison. Comme des milliers de québécoises, malgré qu’elle se lève tôt tous les matins pour aller travailler, elle demeure sous le seuil de la pauvreté. Madame Sandra Cordero avait tout à fait raison de sacrifier ses gâteaux pour aller faire entendre sa voix. Elle devra être un exemple à propulsion à toutes les mères à travers le Québec.

Maintenant, cette marche du 1er mai n’a rien de violent. C’est des travailleurs, des payeurs de taxes, des contribuables, ou encore mieux, les roues sur laquelle notre société avance et progresse faisant partie de cette manifestation pacifique. Ils étaient des cortèges de familles, incluant des enfants, des personnes handicapées dans des fauteuils roulants. L’État devra ajuster les commandes en conséquence.

Selon un article publié dans le Devoir, le 11 mai 2015, on lit : « la manifestation venait juste de se mettre en branle. Sans crier gare, la police a lancé des bombes de gaz lacrymogène dans l’air, du gaz poivre et des coups de matraque ont commencé à fuser. » C’est dans cette atmosphère d’agression que madame Sandra Cordero fut arrêtée et trainée comme un linge sale sur l’asphalte. Ses lunettes de vue sont parties en éclat dans cette arrestation musclée et ses cries de détresse demandant aux policiers d’arrêter de lui tordre les bras n’ont pas été entendus. Devant des manœuvres excessives, madame Cordero n’a pas démêlé les ordres en braque par tout et en même temps, alors elle est restée figée, assise par terre quand un policier la soulevée de force et sa descente en enfer s’est déclenchée.

Finalement, devant les bavures et l’atteinte physique envers madame Cordero, les policiers n’avaient pas d’autres stratèges que celle de lui coller au dos leur formule toute prête, voies de fait sur un policier et entrave au travail d’un agent de paix.

Heureusement, ce matin, l’honorable Manon Bourbonnais, juge de la Cour municipale a rendu non pas seulement justice à madame Cordero, mais a également donné une douche froide au corps de polices du SPVM. Peut-être, il est temps de changer de formule, puisque celle-ci est trop usée.

Vous savez, nous devrons, tous, remercier madame Cordero pour tout ce qu’elle a enduré dans cette histoire qui aurait pu être la nôtre.

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Manifestation devant les locaux de Radio Centre-ville

29 mars 2017 – 17 h 30

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Radio centre ville 102,3 FM est mise en veilleuse depuis le déclenchement d’un scandale qui la secoue aux prix de son propre effondrement. Cette radio qui a servi, non pas les communautés au sein de la société québécoise et canadienne, mais plutôt dire la diversité citoyenne, risque malheureusement de s’éteindre ou de se plier au rythme des médias traditionnels où la parole est bridée à servir la pensée dominante.
Ils étaient peu nombreux, mais déterminés à lutter pour rendre le micro à son usage habituel : la liberté d’expression. C’est un acte capital dans un pays comme le nôtre. Chacun de ces manifestants reflétait la voix de milliers de personnes. Nous voulons rendre hommage à ces personnes qui se sont regroupées en bloc devant la bâtisse de radio centre ville pour affirmer leur détermination à continuer leur lutte afin de libérer l’auditoire populaire et le remettre aux mains de ceux qui peuvent faire la déférence.
Radio centre ville 102,3FM a permis à Mouvement d’Action Justice de diffuser sa voix ainsi que ceux des victimes de l’injustice et de l’abus de l’autorité à travers le Québec pendants plusieurs années.

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Manifestation contre la brutalité policière du 15 mars 2017

Mars 2017

Bravo !

Malgré la température non clémente et les conditions défavorables pour une telle manifestation, le MAJ félicite tous les participant(e)s qui ont pris part à cette 21e manifestation contre la brutalité policière. Ils ont bravé le froid et une force policière non seulement trop exagérée, mais surtout intimidante et provocatrice : il faut être un peu à l’écart de la place Simon-Valois, lieu du rassemblement de cet événement et observé le déploiement de la force policière pour mieux comprendre pourquoi il y a de moins en moins de participants. Alors que les journalistes sont là pour guetter, le moins qu’on puisse dire de bavure d’un manifestant ou mieux dire d’un agent provocateur de la SPVM pour monter un article sur un faux échafaud au lieu d’encourager une telle initiative citoyenne qui arrive une fois par année en pleine rue, place symbolique et de dire hautement non à la brutalité policière.

Nous devrons tous comprendre qu’en absence de cette marche dénonciatrice, les policiers abuseurs n’auront pas ce moment de réflexions obligées, ils n’auront pas non plus ce mécanisme de réflexe qui s’impose à eux de ronger leurs freins parce qu’à force de faire des victimes, la foule et la colère grandiront ensemble et l’un a coté de l’autre ne fera pas bon ménage.

Nous avons également ce gout de déception envers la classe politique qui ne fait presque rien pour apporter des changements. Les abuseurs de l’autorité continueront d’abuser aussi longtemps que la classe politique ne réagira pas en conséquence. Mais, comment lui faire comprendre qu’il est de son intérêt de blâmer sévèrement les abuseurs, les dissuader. Le déclanchement d’une enquête administratie par le ministre de la Sécurité publique afin de désamorcer la crise qui secoue actuellement le SPVM est un exemple parfait. Mais pourquoi attendre le stade de la gangrène pour agir?

Bravo encore à tous les participants, ainsi que les membres de MAJ qui ont fait partie de cette 21e manifestation contre la brutalité policière. Chapeau au C.O.B.P

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Règlement P- 6. La Ville de Montréal n’a pas porté en appel la décision de la Cour supérieure

Reglement P-6

Finalement, la Cour supérieure du Québec dans sa décision du 22 juin de l’année en cours a invalidé une partie du règlement P-6. Dans la décision l’honorable Chantal Masse, J.C.S., déclare nul l’article 3.2 du Règlement sur la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l’ordre publics, et sur l’utilisation du domaine public, (R.R.V.M. c. P-6): article qui interdit lors d’une assemblée, un défilé ou un attroupement sur le domaine public d’avoir le visage couvert sans motif raisonnable. Aussi l’honorable juge déclare inopérant l’article 2.1 du Règlement sur la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l’ordre publics, et sur l’utilisation du domaine public, R.R.V.M. c. P-6, mais uniquement dans la mesure où il s’applique aux manifestations instantanées, soit les manifestations répondant aux caractéristiques suivantes :
  • la tenue en est décidée au moment même où elle se tient et elle revêt un caractère urgent impliquant qu’elle doive se dérouler immédiatement à défaut de quoi elle deviendra obsolète;
ou
  • la tenue résulte d’une coïncidence sans qu’il y ait eu d’annonce ou d’invitation préalable de quelque forme que ce soit.
Selon M. Gonzalo Nunez, porte-parole de la Ville : « La Ville de Montréal ne formera aucun appel incident de la décision de l’honorable juge Masse en regard de la question du port du masque. La Ville prend plutôt acte des motifs du jugement sur cet aspect et procède à revoir son règlement en conséquence ».

Le MAJ réagit aux propos du président de la fraternité des policiers de Montréal

M. Yves Francoeur
M. Yves Francoeur

Quand le président de la fraternité des policiers de Montréal, M. Yves Francoeur, dit des conneries sans prendre le temps de réfléchir.

En cours de service, deux policiers de Beloeil relevant la plaque d’immatriculation d’un véhicule en défaut. Ils tentent de l’intercepter. Le conducteur refuse d’obtempérer à l’ordre de s’arrêter. Une courte course qui s’est déclenchée sur une distance d’environ 200 mètres se termine quand le véhicule fautif percutât un arbre. Après l’arrestation, les policiers réalisent qu’il s’agissait d’un homme qui venait de kidnapper une jeune femme âgée de 25 ans. La femme était prise en charge par les services concernés et l’homme, le présumé kidnappeur était conduit au poste de police pour faire face à des accusations criminelles.

Dans cette histoire, rien n’est donné comme information concernant les motifs ou autres de ce kidnappage (enlèvement) sauf que la victime et son présumé agresseur se trouvaient dans un motel à Saint-Hilaire avant l’arrestation.

Voilà, comme d’habitude, les médias informant la population sans plus de détail, mais ce qui est surprenant dans cette sortie médiatique c’est plutôt la réaction de la fraternité des policiers de Montréal, M Yves Francoeur et je vous laisse sa réaction :

Si cet évènement était survenu sur le territoire de Montréal, le suspect aurait pu poursuivre son chemin avec la jeune qu’il a kidnappée.

Nous vous invitions, chers auditeurs, à réécouter notre émission pour comprendre pourquoi le président de la fraternité des policiers de Montréal n’est pas seulement ridicule, mais une personne qui ne parle nullement sans réfléchir et suggère, peut-être, aux policières et policiers de la ville de Montréal de songer sérieusement de lui trouver un remplaçant(e) le plus vite possible avant qu’il prononce d’autres conneries encore plus graves.