Mardi 1er décembre 2020
En plein débat sur le projet de loi sécurité globale, le gouvernement français est mis en difficulté à son tour avec une énième vidéo virale, montrant un homme noir prénommé Michel Zecler, producteur de musique, se faire tabasser par trois policiers dans son propre studio d’enregistrement.
La vidéo a fait le tour de la toile et au-delà même des frontières de l’hexagone. Ce qui interpelle le Mouvement Action Justice aujourd’hui, au-delà de la brutalité et des bavures policières, sont les déclarations calomnieuses de ces derniers. Ils affirment, dans leurs dépositions, avoir agi sous la menace de la personne interpelle qui aurait tente de subtiliser leurs armes. Ils ont justifié par ailleurs la garde a vue de Monsieur Michel par des « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion ». La vidéo de camera surveillance vient quant à elle discréditer les policiers. La séquence est inouïe et choquante. Le parquet classe finalement les poursuites contre Michel pour entamer une nouvelle procédure contre les agents de police pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ».
Une telle situation est tout à fait transposable dans notre province du Québec. Lorsqu’un citoyen, un administré fait face à la police, sa parole ne fait jamais le poids. Nous sommes conscients que le travail, louable au demeurant, de nos agents, doit être protégé et garanti. Mais un équilibre reste a préserver pour toutes ces personnes faisant l’objet d’injustice, et pour qui, l’autorité compétente à les protéger, est auteure des infractions reprochées.
Mouvement Action Justice